Connu pour son franc-parler, le 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale de Transition du Gabon est aujourd’hui victime d’une kabbale de signalement sur Facebook. Depuis plus de trois jours, plusieurs jeunes qui ne supportent plus ses sorties publiques sur le sujet du chômage et de l’entrepreneuriat, ont décidé de saboter ses comptes sur les réseaux sociaux. Car pour eux, il fait preuve de narcissisme, mais aussi qu’il commence à narguer les gabonais. Il se permet de parler durement aux gabonais, qui selon lui ne font pas d’effort en matière d’entrepreunariat.
Cependant, les jeunes gabonais lui rappellent que le chômage tel qu’il se présente aujourd’hui a été une volonté entretenue par l’ancien régime Bongo-PDG qui voulait asservir les jeunes et supprimer l’existence d’une classe intermédiaire (moyenne) entre la haute et la basse classe. En outre, Les jeunes gabonais rappellent à Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO de faire très attention, car hier encore il critiquait ces mêmes problèmes et qu’aujourd’hui il semble oublier. Enfin la majorité de ces jeunes, pensent qu’il devait en tant que député faire des propositions pour améliorer le climat des affaires au profit des jeunes gabonais.
Ces dernières sorties publiques sont qualifiées d’injures vis-à-vis des jeunes qui depuis plusieurs semaines se battent pour la réduction du chômage et surtout manifestent pour le droit au travail. Dire qu’ils ne sont bons à rien et préfèrent le loisir que l’entrepreneuriat plonge une fois de plus la toile gabonaise en ébullition.
Quelques jeunes répondent à ce dernier en disant « Geoffroy FOUMBOULA, nous ne sommes pas tous frileux de la fonction publique, accompagnez nous en nous finançant et vous verrez si les jeunes gabonais n’ont pas la fibre entrepreneuriale ».
Pour l’heure des communautés WhatsApp se créent pour signaler au maximum les pages de l’élu du peuple afin de réduire au silence ses réseaux sociaux. Ce qui marche déjà car la visibilité de sa page Facebook est à 50%, pour l’une des pages qui jadis faisait partie des plus suivies.
Les questions finales restent doit-on tout dire? Avec un statut aussi important doit-il toujours être aussi crû dans ses propos?. Dans un moment aussi sensible (Dialogue National Inclusif) a t-il agit avec maturité ?. L’avenir nous le dira, mais pour l’heure, beaucoup de jeunes ne veulent plus l’écouter.
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